Depuis bientôt 12 ans, je pratique les sciences ouvertes dans mes recherches et ma pédagogie. J’ai ainsi eu l’occasion d’organiser plus de 150 événements ouverts : des workshops, des conférences, des séances de cours, des ateliers, des formats expérimentaux, des marches collaboratives… Loin de nier l’importance de la question d’une indexation plus ouverte des connaissances ou celle des régimes de propriété ouverts, j’ai surtout été intéressé par les pratiques et les événements de coproduction de connaissances ouverts.
Au fil des années, j’ai identifié trois caractéristiques à un événement « ouvert » : il est accessible à toutes et à tous, gratuitement (1), il est l’objet d'une coproduction et d’une documentation collective sur ce qu’il fait et produit (2) ; il n’a pas de limites temporelles et spatiales, suivant un mode le plus nomade possible et se déroulant de façon indéterminée avant et après son moment central (3).
Seul ou avec